LAPLAND
Une aventure en Laponie, au delà du cercle polaire
Récit & photographies du reportage réalisé avec l’équipe du magazine Le Monde de la Photo.
Le dossier de la rédaction est à retrouver dans le n°104 / mars 2018 du magazine !
LAPLAND
Récit & photographies du reportage réalisé avec l’équipe du magazine Le Monde de la Photo.
Le dossier de la rédaction est à retrouver dans le n°104 / mars 2018 du magazine !
J’ai eu la chance d’être sélectionné pour participer à une aventure inédite pour moi : accompagner l’équipe du magazine Le monde de la photo lors d’un reportage photo en Laponie, avec comme objectif de tester le boitier Canon 6D mark II, en conditions extrêmes, au delà du cercle polaire.
Voici le récit et les images de ces 8 jours passés au cœur de l’hiver (au tout début du mois de février) qui se déroulèrent sous les meilleures auspices.
C’est au travers d’un programme d’activités 100% natures, rythmé d’épopées en raquettes, skis et chiens de traineau, que nous avons découvert les paysages spectaculaires de la Laponie dans son climat polaire qui la caractérise.
Et si j’hésite deux secondes à qualifier des températures jusqu’à -35°C de « favorables », elles l’ont été évidemment pour le bien du reportage et surtout de l’expérience.
Comment me suis-je retrouvé à me geler la… barbe en terre lapone ?
Cela débute par ce coup de téléphone…
Mardi 16 janvier en milieu de matinée, mon téléphone sonne. J’hésite à répondre en voyant ce numéro inconnu s’afficher qui m’importune sur mon lieu de travail. Je décide de décrocher, me lève machinalement et quitte la pièce pour ne pas déranger mes collègues d’open space.
– « Oui ? » Je prend un ton neutre et bref.
– « M. Jean-Joaquim Crassous ? »
– « Euh oui ? » Je m’apprête à trouver une excuse bidon pour répondre à ce probable démarcheur téléphonique, à moins que ce ne soit mon assurance au sujet de cette histoire de dégât des eaux…
– « Vincent Trujillo, rédacteur du magazine Le Monde de la photo »
Ah. Un peu désarçonné, je ne m’attendais pas à ça, je tente de mettre mes neurones en marche pour comprendre. Le-Monde-de… L’ampoule s’allume, je resitue, le cerveau est connecté ça y est. Vincent comment ? J’ai déjà oublié…
– « Oui ? »
– « Vous avez bien participé au concours photo Au delà du Cercle Polaire au mois de décembre dernier ? »
Un peu oui, comment oublier ! Même que j’avais anticipé (fait rare) l’écriture du papier demandé sur le thème « parlez-nous de votre matériel actuel », m’étais appliqué à imaginer une modeste mise en page et préparé une pré-sélection de photos. Puis, finalement débordé par la vie et rattrapé par le temps, la perspective de l’échéance pour l’envoi du dossier s’était excessivement rapprochée, celle des fêtes de fin d’année avec en ligne de mire la St-Sylvestre comme date butoir. Aussi je dus à la hâte commander et faire livrer les impressions de mes photos (l’intégralité de ma pré-sélection restée en l’état) à 600km de là où j’allais partir le lendemain pour passer Noël en famille. Je parvins à récupérer mes tirages à temps et boucler mon dossier au finish, en glissant dans l’enveloppe les 3 images élues à la dernière seconde à la manière d’un bulletin choisi dans l’intimité d’un isoloir.
– « Euh… oui ? »
– « J’ai le plaisir de vous annoncer qu’après délibération du jury, vous avez été sélectionné pour nous accompagner en expédition en Laponie » dit la voix de Vincent, posé, calme et sincère.
Mélange de stupeur, joie et de « j’ai bien compris ce qu’il m’a dit ? Je veux dire, si c’est une blague c’est pas drôle »
– « Oh, je… Ok, euh d’accord… C’est génial ! merci beaucoup ! » Le moins que l’on puisse dire c’est que je n’avais pas préparé mon discours de remerciements pour l’occasion…
S’ensuit une discussion avec Vincent, je parle peu, j’écoute beaucoup tout ce qu’il me raconte sur les détails et les préparatifs à entreprendre pour le départ fixé à peine une quinzaine de jours plus tard. Le contact passe bien je crois et prends conscience du défi qui nous attend.
Par les réseaux sociaux nous entrons en contact avec Raphaëlle Monvoisin, la première lauréate émérite du concours.
Elle est un peu dans le même état que moi avec l’annonce des résultats. On échange sur les préparatifs, les vêtements techniques à prévoir, nos questionnements sur le déroulé, on se rassure un peu quoi. On partage la même hâte de découvrir le challenge qui se profile. Je sens que l’on est dans le même esprit et je suis content qu’elle soit ma co-aventurière.
La veille du départ, nous nous retrouvons à la rédaction de MDLP, l’occasion de rencontrer l’équipe en personne, après les quelques mails administratifs et techniques échangés jusque là.
Les sacs remplit du matériel, le rendez-vous le lendemain matin est fixé à 5h à Orly. N’étant pas de la région, je choisis l’option dormir-par-terre-au-terminal-de-l’aéroport. C’était un choix tout à fait médiocre à bien des niveaux, qui aura l’unique mérite de m’avoir permis d’être à l’heure.
J’ai l’impression que notre avion va se poser dans une sorte de congélateur géant à ciel ouvert À l’approche de l’aéroport de Kittila, depuis le hublot le sol se rapproche et laisse apercevoir un immense horizon gelé, désert et parsemé de brumes avec une alternance de forêts enneigées et de grandes étendues nues (en réalité des lacs ou des marécages figés et recouverts de neige).
Un bus nous attend pour un trajet de 2h30 qui nous amènera à notre camp de base : Le Lodge Aurora, situé à Idivuoma, fier patelin suédois d’une poignée d’habitants à une vingtaine de kilomètres de la frontière Finlandaise.
Par une température avoisinant les -20°C à notre arrivée, nous découvrons ce paysage enneigé de carte postale. Nous sommes au bord d’un lac gelé et tout est recouvert d’un très épais manteau blanc. Les petits chalets rouges de 4 personnes dans lesquels nous logerons, contrastent avec cet univers. Le soleil, très bas sur l’horizon même si l’on est au milieu de la journée, illumine la cime des sapins de reflets dorés et distille dans le ciel des dégradés improbables de roses pâles. Le décor qui nous entoure est grandiose.
Nous faisons connaissance avec notre guide Mathieu, qui sera notre meilleur allié pour toute la semaine. Il est briefé sur notre « mission » et plutôt amusé. Tant mieux, traîner un troupeau de photographes-boulets ne sera pas de tout repos.
Nous faisons les essayages de nos équipements grand-froid : un ensemble manteau + pantalon + paire de chaussures fourni par le lodge, qui donne le sentiment d’avoir enfilé une combinaison de cosmonaute. Une photo souvenir avec Raphaëlle et moi dans le salon du lodge pour la page facebook du magazine (mais vite, il commence à faire excessivement chaud là-dessous).
Pour notre premier jour d’activité, nous rentrons dans le vif du sujet et le froid vivifiant, lors d’une randonnée en raquette. Elle est assez courte en distance, nous permettant de prendre nos marques quant à ce nouvel environnement à gérer.
Le paysage et les lumières que nous aurons toute cette journée sont à couper le souffle. Nous traversons une zone boisée de très hauts et très minces sapins particuliers et emblématiques à cette région qui, croulants sous une neige si abondante qu’elle tend à recouvrir intégralement leurs épines, leur donne cet aspect d’une chandelle fondue, épaissie de coulées de cire.
Nous évoluons dans un décor pétrifié, où chaque arbre est métamorphosé en statue de glace.
On se sent sur une autre planète. Chaque pas dans la poudreuse nous ouvre une nouvelle perspective et je ne me lasse pas de la vision de ce paysage si riche et particulier.
Le froid et la neige ont sculpté ici une œuvre immense et éphémère le temps d’une saison et nous sommes privilégiés d’assister à ce spectacle figé mais vivant par les lumières de ce long coucher de soleil qui n’en finit pas.
J’adore mes premiers pas en Laponie.
Mathieu tire une pulka (« luge » ou « traineau » en suédois), qui lui sert à transporter du matériel, notamment du bois pour le feu ainsi que le repas du jour : hamburger trappeur avec steak de renne cuit au feu de bois, pain polaire et pickles.
La neige ensevelie tout et tout prend une forme improbable, interprétable à la manière d’un test de Rorschach.
Il fait jusqu’à -35°C ce jour là et si le corps au global est bien protégé, j’ai peine à réchauffer mes mains à certains moments. Je suis surpris de constater que mon écharpe elle, a immédiatement déclaré forfait en prenant la consistance d’un morceau de bois. Par ces températures tout gèle rapidement et il ne faut rien laisser au hasard au niveau de l’équipement.
Dans ces conditions, prendre des photos est un défi et nécessite un temps pour trouver ses repères avec les moufles. Effectuer les réglages et changer les objectifs est assez épique.
Chaque soir de la semaine nous irons guetter le ciel, dans l’espoir d’assister au balais des aurores. Elles sont observables par temps dégagé. Si tel est le cas, il faut alors tenter sa chance.
Nous n’assisterons pas à la plus belle et éclatante représentation de ce phénomène céleste, mais suffisamment pour ramener une poignée d’images, garder en souvenir la magie du moment et surtout faire grandir l’envie de revenir.
Nous partons le lendemain pour 2 jours de raid itinérant à skis et pulkas avec une distance totale à parcourir de 25km. L’objectif est de rejoindre une cabane où passer la nuit, un petit refuge sans eau ni électricité complètement isolé au bord d’un lac figé.
Il faut prévoir du coup une logistique supplémentaire comme une quantité de bois non-négligeable à emmener qui servira à réchauffer la cabane le soir et y cuisiner. Enfin nous prévoyons également des duvets et de la nourriture pour les 2 jours.
C’est environ 15 kilos chargés dans nos luges qui s’ajoutent au poids déjà existant du matériel photo dans nos sac à dos.
Nous suivons une piste et nous enfonçons un peu plus à chaque kilomètre. Nous franchissons divers marécages et lacs.
L’hiver recouvre et lisse le paysage offrant cette possibilité de raccourcir les distances en s’affranchissant des obstacles du terrain.
Nous croisons la route de quelques rennes isolés au loin d’abord puis finalement d’un troupeau. Ils sont majestueux dans leurs pelages de blanc tacheté. On évite de chercher à trop les approcher, c’est la période de gestation pour les femelles, inutile de les déranger.
Nous touchons au but, il reste un dernier lac à traverser et nous atteindrons le refuge où passer la nuit.
Nous sommes accueillis par un impressionnant coucher de soleil. Les nuages s’embrasent dans le ciel et nous sommes transportés dans une intense ambiance pourpre.
Le temps de se libérer de la pulka (pas fâché de me délester de ce qui à la fin devenait un fardeau) changer la carte mémoire de l’appareil, je puise dans mes dernières forces après la journée éprouvante pour aller m’enfoncer dans la poudreuse et capturer par quelques images cet instant hors du temps.
La nuit est paisible dans cette cabane authentique et le lendemain matin la température à l’intérieur y est rapidement descendue autour des -10°C une fois que le feu s’est éteint.
Nous reprenons la route, le temps dehors est « blanc ». Par moment on ne distingue le sol du ciel que par la ligne des arbres plus sombres qui forment l’horizon. Cela donne un nouvelle dimension à ce même chemin de l’aller emprunté aujourd’hui en sens inverse.
Ce qui ne change pas, c’est que pour notre plus grand plaisir nous recroiserons le troupeau de rennes et devront produire les efforts nécessaires hors de la piste pour les contourner au mieux.
Au terme des 2 jours, nous faisons les derniers kilomètres dans une pénombre grandissante, à l’instar de la fatigue qui nous envahie
Certes nous n’avons pas réalisé un exploit sportif de grande ampleur, l’objectif n’étant pas là. Il n’empêche que la fatigue sera à la hauteur du plaisir de la bière à l’arrivée qui sera âprement dégustée.
Les jours s’enchaînent mais ne se ressemblent pas. Nous voici parti à présent pour une nouvelle expérience hors du commun : un raid de 2 jours à traîneau. Nous serons chacun seul sur notre propre traineau (tiré par 5 à 6 chiens).
Loin d’être une simple balade touristique avec un moyen de transport exotique, ce fût une vraie immersion dans la vie d’une meute où nous comprendrons que notre place est d’être au service de celle-ci. S’occuper de nos attelages et de chaque husky qui la composent sera notre préoccupation première.
À notre arrivée au chenil Hetta Huskies, situé en Finlande près de la ville de Hetta, Charlotte nous accueille. Elle sera notre guide. Nous avons droit à une visite du chenil et sommes tout de suite mis dans le bain.
Notre convoi sera composé de 6 traîneaux avec un total de 30 chiens sous le capot.
Pour commencer, nous préparons les attelages selon une savante répartition des « équipes » faites par Charlotte. Allant chercher une à une nos bêtes de courses, pour l’heure au repos dans leur niche/maisonnette respective avec leur nom inscrit dessus, nous leur passons leur harnais.
Heureux de constater que malgré toute la maladresse dont je fais preuve, les chiens sont très conciliants avec moi. Peu habitué au contact des animaux et encore moins avec des chiens de cette catégorie dotés d’une très grande énergie, j’appréhendais l’exercice.
La manœuvre prend un certain temps et il faut faire vite puisqu’à présent l’excitation du départ se fait surtout entendre : c’est un concert d’aboiements et d’agitation qui gagne la meute. Elle est prête à partir et le fait savoir.
Le top départ est donné, en file indienne un-à-un on lâche progressivement le frein, on s’agrippe fermement à la barre du traineau et on tâche de garder le contrôle quand toute l’énergie de l’attelage mené par les chiens de tête se libère enfin. Ils n’attendaient qu’à s’élancer comme un moteur tournant à plein régime auquel on relâcherait le frein à main.
Les sensations offertes sont uniques. En équilibre debout sur 2 baguettes de bois à l’arrière du traîneau, les chiens de têtes donnent au devant la cadence entraînant avec eux le reste de l’attelage et nous formons ainsi un surprenant mais solidaire ensemble bêtes-humain. Glissant à bonne vitesse sur la neige, le paysage défile, les lumières rasantes sont fantastiques et le froid nous rappelle où nous sommes.
Peu à peu nous apprivoisons le comportement de l’attelage et la stabilité du traîneau. La piste est bonne mais mieux vaut ne pas se faire surprendre par une bosse ou une courbe inattendue. En cas de chute la consigne est de rester accroché au traineau, il ne doit pas partir sans nous…
Nombreux sont ces moments où le regard et l’esprit se perdent un peu trop loin dans l’horizon, grisés par la palpable liberté de l’instant.
Dans ce contexte, l’envie d’immortaliser la scène à chaque détour de piste est grande, mais manipuler à une main le lourd et encombrant appareil réflex donne lieu à quelques acrobaties. L’idée étant de réussir à cadrer au mieux, en évitant la chute.
Nous avalons les kilomètres mais le jour décline et après une dernière pause café dans la neige, nous finissons la dernière demi-heure qui nous sépare de la cabane à la lueur de nos lampes frontales.
L’étape est terminée et avant d’aller faire notre propre installation dans le refuge, nous devons nous occuper de nos 30 compagnons poilus. Ils ont dépensé beaucoup d’énergie aujourd’hui et eux vont dormir dehors. Premièrement nous les débarrassons de leur harnais et les répartissons le long d’une grande chaîne installée le long de la piste qui passe devant la cabane.
Ensuite, nous disposons de la paille pour leur offrir un matelas qui les isolera du sol enneigé et équipons une partie des chiens de manteaux. Puis, nous préparons leur repas : nous remplissons les gamelles et partageons en ration de grands blocs de viande congelée.
Enfin nous prendrons nos quartiers pour le repas et la nuit à l’intérieur de la cabane.
Le lendemain matin, nous retrouvons nos désormais familiers amis à quatre pattes. Ils sont demandeurs d’attention et de gestes d’affection. Nous préparons leur collation matinale, entreprenons de nettoyer les lieux (déjections et paille) puis reprenons les étapes de la préparation du départ.
Une nouvelle fois il ne faut pas traîner à enfiler les harnais et à constituer les attelages tant l’agitation gagne rapidement les rangs et monte une clameur de 30 bêtes requinquées par une nuit de sommeil, prêtent à en découdre avec les 40 kilomètres qui nous ramèneront au chenil.
Nous avons réduis notre convoi à 5 traîneaux et ainsi à tour de rôle nous prendrons place sur la moto-neige. Nous pourrons alors anticiper le passage des traineaux ainsi que shooter avec des points de vues inédits.
Le raid se termine, nous sommes de retour au chenil et nous jouons jusqu’au bout notre rôle de musher.
Une dernière fois nous nous occupons de retirer l’équipement des chiens et nous les ramenons à leur pavillon. Nous nettoyons les traîneaux et rangeons les harnais.
C’est très étrange de se dire que cette aventure à traîneau est terminée alors qu’elle semble juste commencer. Nous avons passé 2 jours, ce qui est à la fois long pour une première et trop court tant l’expérience est unique.
Surtout, les liens créés avec les animaux ont ajouté une dimension que je n’avais pas imaginée ni vue venir si fortement.
En sensibles que nous sommes, nous repartons le cœur serré. Je dis nous, parce que tout seul j’assume pas.
Il nous reste juste le temps d’une journée pour parcourir une dernière fois ces étendues givrées. Nous avons choisi de partir en raquettes et de nous rendre auprès de rivières d’eaux vives. Nous parcourrons une poignée de kilomètres pour atteindre notre destination. Le temps est couvert et les eaux de la rivière contrastent avec son lit blanc. Difficile de s’approcher du bord sans risquer de découvrir trop tard quel sera le pas de trop qui fera céder la glace…
Je fais le plein des dernières ambiances, apprécie chaque mètre encore parcouru dans la poudreuse. Cette semaine en Laponie sera passée en un éclair mais on se sera donné sans compter pour en extraire le maximum d’images, d’expériences et d’émotions. Je mesure la chance que j’ai eu de vivre cette aventure et réalise à quel point j’ai hâte de la suivante.
J’ai découvert un aperçu de ce que l’hiver au delà du cercle polaire a de beau mais aussi implique de contraintes. J’ai été impressionné par la passion et le courage nécessaire qui anime les personnes que j’ai rencontrées, pour mener l’existence qui leur correspond, loin de privilégier la solution facile ou confortable, au profit d’une vie plus simple et désirable.
Retrouvez ce reportage en Laponie avec le récit de la rédaction dans le n°104 de mars 2018 du magazine MDLP ! Un grand dossier de 42 pages regroupant une sélection d’images et d’informations, ainsi qu’un dossier technique présentant les caractéristiques et tests du matériel que nous avons utilisé.
Raphaëlle Monvoisin
Lauréate et co-aventurière géniale, designeuse et photographe talentueuse, suivez son travail, elle n’a pas fini de nous étonner !
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Bruno Calendini
Photographe professionnel, habitué des voyages avec le magazine, partage sa passion pour son métier avec une bonne humeur communicative !
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Vincent Trujillo
Éditeur à MDLP. La tête pensante bienveillante et surtout l’aventurier surprenant au « Jack d’or ».
Benjamin Favier
La plume à MDLP. Notre recueilleur d’émotions quotidien, l’amoureux de la nature et de la découverte.
Mathieu Agez
Notre guide ! Un cœur en or et un photographe averti. On ne pouvait espérer mieux… Facebook
Charlotte
Notre guide musher à Hetta Huskies ! Un charisme impressionnant, une passionnée hors-pair.
Florian Ledoux
Membre de l’équipe des guides du lodge et photographe lauréat du Drone Photo 2017 organisé par Skypixel/DJI.
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Toute l’équipe du Lodge Aurora et de Aventure Arctique
Toute une équipe incroyable au petit soin. Foncez les rencontrer pour votre séjour en Laponie !